Eric Ferrand-N'Kaoua est un concertiste français qui aime faire partager sa passion pour la musique à travers différents styles rarement réunis, du classique au jazz en passant par l’époque romantique.
Imprégné de la grande tradition du piano français sous l’influence de Madeleine de Valmalète, il est Premier Prix premier nommé du Conservatoire National Supérieur de Paris à 14 ans, finaliste au Concours International Clara Haskil à 17 ans, puis Lauréat du Concours de Santander. Il est engagé dès l’âge de 19 ans par le Festival de Piano de Yokohama et sera souvent le soliste invité de diverses formations symphoniques japonaises, puis rencontre l'Orchestre National d’URSS, les Solistes de Moscou et Youri Bashmet, et joue très tôt en ex-URSS, à Moscou, Saint-Petersbourg, Ekaterinbourg et Kiev.
Invité régulier de Radio-France, Eric Ferrand-N’Kaoua est un musicien éclectique menant une carrière hors des sentiers battus. S’il donne salle Gaveau à Paris les Variations Goldberg de J.S. Bach, il s’évade parfois avec la même jubilation vers le jazz classique, juxtaposant sans complexe Bartók et des « standards » américains, ou interprétant avec orchestre la musique du grand jazzman et compositeur Martial Solal qui lui a confié certaines partitions inédites.
Partenaire recherché en musique de chambre, il s’est produit au Châtelet à Paris, au Wigmore Hall de Londres comme au Festival de Miami et dans différentes villes américaines. Il cultive de longue date une évidente complicité avec le violoniste Gilles Apap dans un duo peu conformiste.
Entouré des Solistes de l'Ensemble Instrumental de Corse, il propose un répertoire de concertos en formation allégée de quintette à cordes et piano, (Mozart, Chopin, Solal...) et pour l’année Liszt (2011), un récital comportant notamment l’impressionnante transcription de la Symphonie Fantastique, rarement jouée.